dressé, ée
part. passé. (drè-sé, sée)
- 1Mis droit. Des quilles dressées. Un cheval qui a les oreilles dressées.
Dites-moi dans quels lieux ces tentes sont dressées
. [Voltaire, Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat]Tout ce que bâtit l'homme est bâti sur le sable, Ce qu'il dresse est dressé pour le vent du désert
. [Hugo, Les voix intérieures]Terme de botanique. Perpendiculaire au plan de la base. Tige dressée, celle qui s'élève de la racine perpendiculairement à l'horizon. Feuille dressée, celle dont la direction approche plus ou moins de celle de la tige ou du rameau qui la porte. Calice dressé, celui dont les divisions s'élèvent peu à peu parallèlement à l'axe rationnel de la fleur.
- 2Dirigé.
Si j'étais aux spectacles, je trouvais cent lorgnettes dressées contre ma figure
. [Montesquieu, Lettres persanes] - 3Préparé, disposé.
Hôpitaux dressés pour les mettre [les pauvres] à l'abri d'une importune mendicité
. [Flech. M. de Mont.]Si cette paix.... Couvrait contre vos jours quelques piéges dressés ?
[Racine, Britannicus]Un festin que Rose apprête, Gaîment par nous est dressé
. [Béranger, Hiver.] - 4Rédigé.
Vous voyez par tout cela combien cette bulle est défectueuse dans la manière dont elle est dressée
. [Pascal, Les provinciales]L'acte de leur séparation est dressé chez le notaire
. [La Bruyère, V] - 5Qui a reçu l'éducation convenable pour certains exercices, pour certains services. Des soldats bien dressés. Une femme de chambre dressée au service.
Par extension. Un cheval, un chien bien dressé.
- 6 nm Qualité d'un animal parfaitement dressé. Avoir le dressé.
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