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débonnaire

adj. (dé-bo-nê-r')
  • 1Qui joint douceur et bonté. Une humeur débonnaire. .... Votre courtoisie, ô vainqueur débonnaire. [Mairet, Sophonisbe] L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] Il devait vous suffire Que votre premier roi fût débonnaire et doux. [La Fontaine, Fables] Jésus, le débonnaire Jésus, il plaint nos misères, mais.... [Bossuet, Sermons] Autres sont mes plaisirs [que ceux de la satire] ; soit, comme je le crois, Que d'une débonnaire et généreuse argile On ait pétri mon âme innocente et facile.... [Chénier, Ép. II]

    Par ironie. On n'est pas plus débonnaire que cet homme.

    Mari débonnaire, celui qui ferme les yeux sur l'inconduite de sa femme.

  • 2 nm Ils ont nommé le débonnaire celui qu'ils n'ont osé nommer le sot. [Guez de Balzac, dans BOUHOURS, Nouv. rem.]
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