déparer
vt (dé-pa-ré)
- 1Ôter ce qui pare.
Déparer une église, en ôter ce qui la pare. Il faut déparer l'église pour la tendre en deuil.
- 2Déparer la marchandise, choisir le dessus d'un panier de fruits, prendre ce qu'il y a de plus beau.
- 3Rendre moins agréable, changer en mal l'aspect, la physionomie, etc.
Plus de place ; on se fourrait où on pouvait : cela dépara toute la fête
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Déparer par le laticlave la robe modeste du philosophe
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]Fig. Ôter la beauté intellectuelle, morale, etc. Ce trait ne déparerait pas la vie d'un grand homme.
Hé bien ! ce neveu-là est bon à montrer, il ne dépare pas la famille
. [Marivaux, Les fausses confidences] - 4Se déparer, vpron Être déparé.
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