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désarçonner

vt (dé-zar-so-né)
  • 1Jeter hors des arçons, renverser de cheval. Le premier chevalier qui courut contre lui le désarçonna. [Voltaire, Zadig, ou La destinée]
  • 2 Fig. Désarçonner quelqu'un, lui faire perdre sa position, son emploi. Keppel désarçonna Portland pendant sa courte ambassade de France. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
  • 3Confondre, déconcerter. Voilà, dit Xantus, la pâtisserie la plus méchante que j'aie jamais mangée ; il faut brûler l'ouvrière [la femme de Xantus].... Attendez, dit le paysan, je m'en vais querir ma femme, on ne fera qu'un bûcher pour toutes les deux ; ce dernier trait désarçonna le philosophe. [La Fontaine, Vie d'Ésope.] La Briffe tombait dans mille panneaux que Harlay lui tendait tous les jours, et dont il le relevait avec un air de supériorité qui désarçonna l'autre. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
  • 4Se désarçonner, vpron Se faire perdre les arçons l'un à l'autre. Ils se sont désarçonnés.

    Fig. Être déconcerté. Ainsi pressé de questions, il se désarçonna.

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DÉSARÇONNER. - HIST. Ajoutez : XIIIe s. À l'encontrer fut grantz li frois [le froissement] Des lances, dont il s'entredonent Tiels cops, qu'il s'entredesarçonnent. Meraugis, p. 175]

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