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désormais

adv. de temps (dé-zor-mê)
  • 1À partir de ce moment-ci. Que reste-t-il désormais à faire ? On portera le joug désormais sans se plaindre. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] Je ne vais désormais penser qu'à vous venger. [Racine, Mithridate] Et désormais certain du malheur de ses armes, Il n'a plus aspiré qu'à s'ouvrir des chemins Pour éviter l'affront de tomber en leurs mains. [Racine, ib. V, 1] De ses jeunes erreurs désormais revenu, Par un indigne obstacle il n'est point retenu. [Racine, Phèdre]
  • 2Désormais que, loc. conj. Désormais que ma muse, aussi bien que mes jours, Touche de son déclin l'inévitable cours, Et que de ma raison le flambeau va s'éteindre, Irai-je en consumer les restes à me plaindre ? [La Fontaine, Poésies mêlées, LXIX.]

REMARQUE

On a dit que désormais ne s'employait qu'avec un verbe au futur ; mais les exemples ci-dessus montrent qu'il n'en est pas ainsi.

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