Voir les citations avec "effaré, ée"

effaré, ée

part. passé. (è-fa-ré, rée)
  • Qui est dans un grand trouble moral visible sur le visage. Comme il les écarquille [les yeux] et paraît effaré ! [Molière, L'amphytrion] Son amante effarée Demeure le teint pâle.... [Boileau, Le lutrin] Une longue file de cinq à six cents voitures embarrassait tous ses mouvements ; sept mille traîneurs effarés et hurlant de terreur et de désespoir se ruaient dans ses faibles lignes. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]

    Il se dit aussi de la figure sur laquelle se peint l'effarement. Ce que je ne comprends pas, c'est que l'envie de rire ne vous ait pas pris en voyant nos mines effarées. [Genlis, Th. d'éduc. l'Amant anonyme, III, 3]

    Substantivement. Il s'en est allé comme un effaré. [Genlis, Th. d'éduc. la Cur. V, 3]

    Terme de blason. Licorne effarée, licorne représentée droite, comme sont les animaux dits rampants. Cheval effaré, cheval levé sur ses pieds.

SYNONYME

EFFARÉ, EFFAROUCHÉ. Celui qui est effarouché éprouve crainte ou défiance. Celui qui est effaré éprouve un trouble moral quelconque peint sur son visage, soit surprise, soit indignation, soit crainte. Effarouché se dit des hommes et des animaux. Effaré ne se dit que des hommes.

+

Effaré se dit, en certaines provinces, d'animaux errants, sans guides.

  • rechercher