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efflanqué, ée

part. passé. (è-flan-ké, kée)
  • Amaigri, en parlant du cheval, par la fatigue ou la mauvaise nourriture. Malheureux, laisse en paix ton cheval vieillissant, De peur que tout à coup, efflanqué, sans haleine, Il ne laisse en tombant son maître sur l'arène. [Boileau, Epîtres]

    Par extension. C'était un grand garçon fort efflanqué, fort fluet. [Rousseau, Les confessions]

    Se dit aussi du cheval dont les flancs sont creux et très retroussés.

    Par extension. La princesse de Babylone, après son accident [chute, dans un bal, d'un oreiller qu'elle avait mis sous ses jupes pour arranger sa taille ; elle était enceinte], était efflanquée du côté droit et toute biscornue de l'autre. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]

    Rage efflanquée, mal qui attaque les vieux chiens de chasse, et dans lequel leurs flancs se resserrent et leur battent de faiblesse et d'épuisement.

    Fig. Sans vigueur et sans nerf. Style efflanqué. Prose efflanquée. Mais dans ce style efflanqué, sans vigueur, J'aime encor mieux l'insipide langueur. [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]

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