Voir les citations avec "emballer"

emballer

vt (an-ba-lé)
  • 1Mettre dans une balle, empaqueter. Et, pour gagner, emballent et déchargent toutes sortes de marchandises prohibées et défendues, Arrêt du Conseil d'État, 15 oct. 1622.

    Absolument. La foire est terminée ; tout le monde emballe déjà.

    Fig. et familièrement. Emballer quelqu'un, le faire partir. On l'a emballé dans une diligence. Emballez avec tous vos dieux Flore et l'Aurore aux doigts de rose. [Béranger, Pauvres amours.]

  • 2 Familièrement. Se rendre maître des volontés de quelqu'un par des paroles captieuses. Il [le Régent] fut si bien veillé, relayé, tourmenté, qu'ils [Effiac, Canillac, etc.] l'emballèrent [le décidèrent à se prononcer contre les appels au concile]. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
  • 3 Familièrement. S'emballer, vpron Monter en voiture, partir. Allons, il est temps de s'emballer.

    En un autre sens, s'emballer, se surcharger de vêtements, se mettre chaudement. Si vous voulez sortir par ce grand froid, emballez-vous bien.

+

4 Populairement, mettre en prison. Le prévenu l'a accostée, se disant agent des moeurs ; il lui a demandé 10 fr., sous peine, si elle refusait, de la faire emballer. [Gazette des tribunaux]
5 vpron On dit d'un cheval qui prend le mors aux dents, qu'il s'emballe.

Fig. et populairement. S'emballer, se laisser entraîner à quelque bévue, et aussi s'emporter, ou même se passionner vivement pour quelque chose.

  • rechercher