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employé, ée

part. passé. (an-plo-ié, iée ; plusieurs disent an-ploi-ié)
  • 1Dont on a fait emploi. De l'argent bien employé. Cinquante ans furent employés pour le bonheur de l'État. [Thomas, Éloge de Sully] Pas un de vos jours qui n'emporte Quelque peu de la fleur de vos jeunes beautés ; Employés ou perdus, n'importe, Ils ne laisseront pas de vous être comptés. [Montreuil, Remontrance à une jeune demoiselle]

    C'est bien employé, s'est dit pour : c'est bien fait, la chose est méritée. Cette longueur [d'une maladie] est toute propre à mortifier une créature, qui, comme vous savez, ne connaît quasi pas cette belle vertu de patience ; mais il faut bien se soumettre quand Dieu le veut ; c'est bien employé, j'étais insolente : je reconnais de bonne foi que je ne suis pas la plus forte. [Sévigné, Lett. 18 mars 1676]

  • 2Qui a une occupation, une fonction, une place. C'est un des médecins les plus employés de Paris. Il est employé dans un chemin de fer. [Ils] vous acquirent l'honneur D'être seuls employés aux autels du Seigneur. [Racine, Athalie] J'ai maintenant l'espérance d'être employé ; et, si cela est, je vous emmènerai avec votre ami. [Genlis, Adèle et Théod. t. III, lett. 51, p. 352, dans POUGENS]
  • 3 nm Homme employé dans une administration, dans un bureau, etc. Les employés de l'administration des contributions indirectes. Un employé d'une compagnie d'assurances. Un employé de chemin de fer.

    Terme d'économie politique. Celui qui cède son travail à celui qui le demande, à l'employeur.

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EMPLOYÉ.
3 nm Ajoutez :

Il se dit aussi au féminin. Il y a les femmes dont on ne saurait dire au juste si elles sont ouvrières, servantes ou employées. [P. Leroy-beaulieu, Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1872, p. 337]

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