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empoisonné, ée

part. passé. (an-poi-zo-né, née)
  • 1Infecté avec un poison. Personne n'ignore que l'usage des armes empoisonnées remonte aux siècles les plus reculés ; il précéda, dans la plupart des contrées, l'invention du fer. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

    Fig. Le trait empoisonné que ses yeux m'ont lancé. [Rotrou, Venceslas] Combien elle avait d'aversion pour les discours empoisonnés de la médisance ! [Bossuet, Oraisons funèbres] J'ai dû craindre du roi les dons empoisonnés. [Racine, Mithridate] Arrachez-vous d'un lieu funeste et profané Où la vertu respire un air empoisonné. [Racine, Phèdre] Et du bonheur public la source empoisonnée. [Racine, Esther] Les chrétiens, qui ne doivent jamais chercher le plaisir pour le seul plaisir, doivent avoir en horreur ces divertissements empoisonnés [une musique voluptueuse]. [Fénelon, Traité de l'éducation des filles] La langue empoisonnée, loin de lui souffler le venin, s'infectait toute seule elle-même. [Massillon, Oraisons funèbres et sermons]

  • 2À qui on a administré du poison. J'approchais de quinze ans alors qu'empoisonnée, Pour avoir contredit mon indigne hyménée. [Corneille, Héraclius, empereur d'Orient] Non, non, Britannicus est mort empoisonné. [Racine, Britannicus]
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