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empressé, ée

adj. (an-prè-sé, sée)
  • 1Qui met de l'empressement. Ses femmes, à toute heure, autour d'elle empressées. [Racine, Alexandre le grand] En voyez-vous un seul qui sans rien entreprendre.... Aille, esclave empressé, lui demander des fers ? [Racine, ib. I, 1] Inquiète, empressée, Elle veut qu'à ses yeux j'explique ma pensée. [Racine, Bérénice]

    Empressé à. Là, dans le seul loisir que Thémis t'a laissé, Tu me verras souvent à te suivre empressé. [Boileau, Epîtres] Et de tant de mortels à toute heure empressés à nous faire valoir leurs soins intéressés. [Racine, Esther]

    Empressé de. Après que vous l'avez tant de fois rejeté, ne revient-il pas [Jésus-Christ] à la porte de votre coeur, aussi empressé de votre salut, lorsqu'il vous appelle à la onzième heure, qu'il l'était en vous appelant à la première ? [Massillon, Carême, Prière 2] Leur chef est empressé de voir dans la Scythie Un guerrier qu'il connut aux champs de la Médie. [Voltaire, Les Scythes]

    Substantivement. Il fait l'empressé. Certaines gens, faisant les empressés, S'introduisent dans les affaires ; Ils font partout les nécessaires, Et, partout importuns, devraient être chassés. [La Fontaine, Fables]

  • 2En parlant des choses, qui a le caractère de l'empressement. Que n'avez-vous pour moi cette ardeur empressée ? [Racine, Alexandre le grand] De ce sang précieux versé pour la patrie Nos secours empressés ont suspendu les flots. [Voltaire, Tancrède]

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EMPRESSÉ.

Empressé de.... Ajoutez : Je n'irai pas sottement m'imaginer que ni vous ni personne soit empressé de ma mince figure. [Rousseau, Correspondance] (Cette locution est absolument inadmissible.)

Substantivement.... Faire l'empressé de. Un chevalier de Malte est venu me voir il y a quinze Jours de la part du général Paoli, faisant beaucoup l'empressé des commissions dont il se disait chargé près de moi. [Rousseau, Correspondance]

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