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enfantin, ine

adj. (an-fan-tin, ti-n')
  • Qui appartient à l'enfance. Visage enfantin. On le voyait toujours doux, paisible et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l'on nomme enfantins. [Molière, Le malade imaginaire] Certains traits enfantins, doux, mignons, délicats. [Corneille Th. Baron d'Albikrac, II, 9] Venez, pauvres enfants qu'on veut rendre orphelins, Venez faire parler vos esprits enfantins. [Racine, Les plaideurs] Vous me flattez, dit le président, avec une pudeur enfantine et faisant semblant de rougir. [Marmontel, Contes moraux] Enfants, car votre voix est enfantine et tendre, Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre. [Chénier, Idylles] Au bord de Seine errait le beau Loïs ; Isis un jour vit sa grâce enfantine. [Millev. Le beau Loïs.]

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ENFANTIN. - REM. Ajoutez : XIIe s. Si lo sonons [le prononçons] [le nom de Dieu] coment que soit, solunc la maniere de nostre humaniteit barbotant et encombreit d'enfantine floibeteit [faiblesse]. [Li Dialoge Gregoire lo pape]

XIVe s. La premere hore dou matin Senefie aage enfentin. [Macé, Bible en vers, f° 144, 2e col.]

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