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enfariné, ée

part. passé. (an-fa-ri-né, née)
  • 1Blanchi de farine. Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille, S'écria-t-il de loin au général des chats. [La Fontaine, Fables]
  • 2 Fig. Les gens de grec enfarinés Connaîtront Thélême et Macare. [Voltaire, Th. et Mac.]

    Être enfariné d'une science, en avoir quelque teinture.

    Être enfariné d'une doctrine, en être infatué.

    Venir la gueule enfarinée, venir avec une folle confiance. C'est un air de gueule enfarinée qui n'appartient qu'à qui vous savez. [Sévigné, 238]

    Dans cette locution, gueule est probablement pris pour le visage entier : la gueule enfarinée, c'est le visage enfariné, comme faisaient les acteurs au XVIe siècle qui s'enfarinaient le visage et se présentaient ainsi aux spectateurs.

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