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enluminer

vt (an-lu-mi-né)
  • 1Ajouter avec le pinceau des couleurs vives sur une estampe qui lui donnent de l'éclat par rapport au trait noir ; ce qui fait comparer ces couleurs à une lumière. Enluminer une estampe.

    Absolument. Nous enluminerons, nous peindrons, nous barbouillerons. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Ces couleurs, quelquefois enrichies de feuilles d'or attachées par un mordant, prouvent clairement qu'en Égypte l'art de peindre ne fut, pour ainsi dire, que l'art d'enluminer. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]

  • 2Enluminer une carte de géographie, couvrir les diverses contrées de teintes plates de couleurs différentes, ou au moins tracer avec le pinceau et des couleurs variées et voyantes les limites des pays.
  • 3 Par extension, colorer. L'ardeur de la fièvre lui avait enluminé le visage. Un rouge vif enluminait son teint. [Voltaire, Apol. du luxe.]

    S'enluminer la trogne, enluminer sa trogne, boire avec excès, parce que trop boire rend le nez rouge.

  • 4 Fig. Enluminer son style, y répandre des ornements qui ont plus d'éclat que de naturel.
  • 5S'enluminer, vpron Se mettre du rouge. Si c'est pour les hommes qu'elles se fardent ou qu'elles s'enluminent. [La Bruyère, III]

    Devenir rouge. Sa trogne commence à s'enluminer.

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