enlèvement
nm (an-lè-ve-man)
- 1Action d'enlever, d'emporter. L'enlèvement des échafaudages quand la bâtisse est terminée. L'enlèvement des décombres, des boues. Procéder à l'enlèvement d'un corps. Enlèvement des pièces.
Après avoir ôté tous les moyens de placer son argent, on ôta même la ressource de le garder chez soi ; ce qui était égal à un enlèvement fait par violence
. [Montesquieu, L'esprit des lois] - 2En parlant des personnes, rapt. L'enlèvement des Sabines.
Allons subitement Lui demander raison de cet enlèvement
. [Racine, Britannicus]Thésée avec Hélène uni secrètement Fit succéder l'hymen à son enlèvement
. [Racine, Iphigénie en Aulide]Tous les enlèvements sont suivis du parjure
. [Voltaire, Zulime, II, 4]Par abus, il se dit aussi quand la personne enlevée consent.
Je voulais avoir lieu d'abuser Émilie, Effrayer son esprit, la tirer d'Italie, Je pensais la résoudre à cet enlèvement
. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] - 3Accaparement. Il se fit un enlèvement de grains qui amena la disette.
- 4 Terme de beaux-arts. Opération par laquelle on enlève toute une peinture d'un panneau vermoulu pour la reporter sur une toile neuve.
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