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ensorcelé, ée

part. passé. (an-sor-se-lé, lée)
  • 1Trompé, troublé par sortilége. Ô ciel ! il fallait bien qu'ensorcelé je fusse. [Régnier, Élégies] Il est ensorcelé, le charme est tout visible. [Tristan, La Marianne] Il sortit en déroute, croyant être ensorcelé. [Sévigné, 37]
  • 2Qui a pris des propriétés magiques. Ne cherchez plus, leur dit-il, d'autre cause ; C'est ce poirier, il est ensorcelé. [La Fontaine, Gageure.]

    Il se dit, par plaisanterie, de quelque chose qui semble être dans les liens d'un sortilége. Jugeant que ce serait désormais inutilement que cette porte ensorcelée s'ouvrirait, il regagna l'endroit d'où il était parti pour cette merveilleuse expédition. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]

  • 3 Fig. Qui est attiré, attaché comme par un sortilége. Une jeune comédienne dont le roi est ensorcelé. [Sévigné, 216]
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