entaché, ée
part. passé. (an-ta-ché, chée)	 
- 1Gâté comme par une tache. Entaché de lèpre.
- 2 Fig. Être entaché d'avarice. Un acte entaché de nullité. De tous ces vices-là dont ton coeur entaché S'est vu par mes écrits si librement touché . [Régnier, Satires]Ceux qui sont entachés d'envie . [Descartes, Pass. 184]Cet homme [Retz] était entaché d'une ambition extrême . [La Rochefoucauld, Mémoires]Que le moins entaché se moque un peu de vous . [La Fontaine, Coupe ench.]Malgré cette apologie, l'historien grec restera du moins entaché d'hérésie aux yeux de la postérité catholique . [D'alembert, Éloges, L. Cousin.]Absolument. Homme entaché, homme qui a quelque tache à son honneur, à sa moralité. Je ne connais rien d'égal à la plate folie [de la part des parlements] d'avoir soutenu au roi qu'un pair était entaché, quand le roi le déclarait très net, sur le vu même des pièces du procès . [Voltaire, Correspondance]
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