entiché, ée
part. passé. (an-ti-ché, chée)
- 1Qui commence à se gâter, en parlant des fruits.
Des fruits entichés
. [Dictionnaire de l'Académie Française] Aujourd'hui on ne dit plus guère que taché. - 2 Fig. Qui a quelque lésion morale comparée à la lésion d'un fruit entiché.
Mon frère, ce discours sent le libertinage ; Vous en êtes un peu dans votre âme entiché
. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur]Grâce au ciel, je ne suis point entiché de ce vice-là
. [Lesage, Le diable boiteux]Exempte du défaut qui nous est reproché Et dont monsieur Léandre est si fort entiché
. [Boissy, Babillard, sc. 1]Raisonner est de toutes les folies des hommes celle qui nuit le moins au genre humain, et l'on voit même des gens sages entichés parfois de cette folie-là
. [Rousseau, Lettres écrites sur la montagne] - 3Qui est opiniâtrément attaché à. Il est entiché de cette opinion.
- rechercher