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entonner [2]

vt (an-to-né)
  • 1Mettre un air sur le ton. Entonner un air.
  • 2Chanter le commencement d'une hymne, d'une antienne. Entonner le Te Deum.

    Absolument. Ce chantre entonne bien.

  • 3Se mettre à chanter. Entonnez un cantique de louanges. [Bossuet, I, Ass. 3] Le peuple prosterné sous ces voûtes antiques Avait du roi-prophète entonné les cantiques. [Delavigne, Les vêpres siciliennes] M'endormais-je un peu sur ma chaise, Il entonnait la Marseillaise. [Béranger, Homme rouge.]

    Fig. Et du dieu des raisins entonnant les louanges. [Boileau, L'art poétique] Tout chantre ne peut pas sur le ton d'un Orphée Entonner en grands vers la discorde étouffée. [Boileau, Satires]

    Entonner la trompette, prendre le style héroïque ou lyrique. Au milieu d'une églogue entonner la trompette. [Boileau, Satires] Désormais entonnant la trompette éclatante. [Delille, Énéide]

REMARQUE

D'après intonation, comme d'après détonation et détoner, on devrait écrire entoner avec une seule n ; et entonner avec deux n signifierait mettre dans un tonneau.

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