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entraîné, ée [1]

part. passé (an-trê-né, née) d'entraîner 1
  • 1Qu'un mouvement violent emporte. Ce nageur entraîné par le courant. Sur un ruisseau rapide, Vers la France entraîné, Il s'assied l'oeil humide Et le front incliné. [Béranger, Exilé.]
  • 2 Fig. Entraîné par ses appas, je l'ai suivie jusqu'en cette ville. [Molière, Dom Juan, ou le Festin de Pierre] De soins tumultueux un prince environné Vers de nouveaux objets est sans cesse entraîné. [Racine, Esther] L'homme accoutumé à croire divin tout ce qui était puissant, comme il se sentait entraîné au vice par une force invincible, crut aisément que cette force était hors de lui et s'en fit bientôt un dieu. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Un roi par les méchants dans le crime entraîné. [Voltaire, La Henriade] Une vie tumultueuse, agitée, entraînée, pour ainsi dire, par le mouvement des autres hommes. [Buffon, Cerf.] Continuellement assaillis par des idées sensibles et des idées intellectuelles, nous sommes entraînés des unes aux autres. [Condillac, Art de pens. II, 3] Et toujours entraîné, croyait toujours choisir. [Delille, Les trois règles de la Nature]
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