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exalté, ée

part. passé. (è-gzal-té, tée)
  • 1Élevé très haut ; loué extrêmement. Parle pour consoler mon âme inquiétée, Parle pour la conduire à quelque amendement, Parle afin que ta gloire ainsi plus exaltée Croisse éternellement. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ] Ces pauvres autrefois si petits, mais alors comblés de gloire et si hautement exaltés. [Bourdaloue, 8e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 119, dans POUGENS.] Ils savent qu'un héros par son rang exalté Ne doit qu'à la vertu ce que doit le vulgaire à la nécessité. [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]
  • 2Rendu plus actif. Qu'aurait-ce été si le venin eût été un peu plus exalté ? et il le serait devenu sans doute si l'on n'avait pas été assez heureux pour trouver un remède aussi puissant que celui qu'on a découvert. [Montesquieu, Lettres persanes]
  • 3Avoir la tête exaltée, l'imagination exaltée, avoir une tête, une imagination qui s'enflamme facilement et qui s'emporte. Les têtes exaltées qui ne s'expliquent rien, mais que tout frappe, ont des visions. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque] Les petites âmes portent dans les grandes choses le vice qui est en elles ; c'est la raison pour laquelle on donne le nom de têtes exaltées à ceux qui marquent une violente indignation contre des vices communs qu'on partage ou qu'on a quelque intérêt à ménager. [Diderot, ib. II, 24]

    Il se dit aussi des personnes. Vous êtes un homme exalté.

    En politique, le parti exalté, le parti révolutionnaire le plus ardent.

    nm et f C'est un exalté, une exaltée.

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