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féru, ue

part. passé (fé-ru, rue) de férir
  • 1 Terme de vétérinaire. Blessé d'un coup. Ce cheval a le tendon féru.
  • 2 Fig. Être féru d'une personne, d'une chose, en être très épris. Il est féru de cette femme. Notre précepteur, qui n'avait jamais lu de romans.... en devint si féru qu'il avoua que la lecture des bons romans instruisait et divertissait. [Scarron, Le Roman comique] Van der Linden était un bon homme et riche, mais qui était féru de la chimie et de la pierre philosophale. [Patin, Lettres choisies] Apis étant venu amené par les prêtres, Cambyse, féru qu'il était de méchante folie, tira sa dague. [Courier, Trad. d'Hérod.] Ariane, ma soeur, de quel amour blessée, n'est point une expression de marquis ; mais nos laboureurs chantent : Féru de ton amour, Je ne dors nuit ni jour. [Courier, Lettres de France et d'Italie]

    Être féru contre quelqu'un, être fort indisposé contre lui.

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FÉRU.
2 Fig. Ajoutez cet exemple de Racine : Le coeur féru de nouvelles amours, Lexique, éd. P. Mesnard.
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