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flétri, ie [1]

part. passé (flé-tri, trie) de flétrir 1
  • 1Qui a perdu sa couleur de vie, en parlant d'une plante. Ainsi les hommes passent comme les fleurs qui s'épanouissent le matin, et qui, le soir, sont flétries et foulées aux pieds. [Fénelon, Télémaque]

    Il se dit aussi des fruits. Pomme flétrie.

    Fig. La gloire d'Israël fut flétrie. [Massillon, Car. Temples.] L'honneur est déjà flétri lorsqu'il a besoin d'être réparé. [Duclos, Hist. de Louis XI, Oeuvres, t. III, p. 285, dans POUGENS.] Mon coeur est flétri, mon esprit lassé, ma tête épuisée. [Voltaire, Correspondance] Quand ma pauvre âme sera plus calme et moins flétrie, je vous parlerai des autres chagrins que je partage avec vous. [D'alembert, Lett. à Voltaire, 24 juin 1776] Jamais la tendre volupté N'approcha d'une âme flétrie. [Béranger, Anacréon.]

  • 2Qui a perdu sa première fraîcheur. Avoir la peau flétrie. Des charmes flétris. Linge assez blanc, mais toujours flétri, qui ne vous pare point quand vous êtes aimable, et qui vous dépare un peu quand vous ne l'êtes point. [Marivaux, La Vie de Marianne, ou les aventures de Madame la comtesse de ***]
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