Voir les citations avec "flatté, ée"

flatté, ée

part. passé. (fla-té, tée)
  • 1Caressé par quelque attouchement. Le chien flatté par son maître.
  • 2Charmé. Mon coeur flatté de ces chimères. [Racine, La Thébaïde, ou Les frères ennemis] Feignons, et de son coeur d'un vain espoir flatté, Par un mensonge adroit tirons la vérité. [Racine, Mithridate] Le prince de Condé, touché des larmes de la reine et flatté d'être le défenseur de la couronne, prépara le blocus de Paris. [Voltaire, Histoire du parlement de Paris]
  • 3Loué d'une manière ou excessive ou seulement agréable. Un roi flatté par ses courtisans.
  • 4Embelli. Un portrait flatté. Il me remit devant les yeux un portrait qui n'était pas flatté. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]

    Fig. Embelli par le discours. Le portrait de Tarquin n'a pas été flatté. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]

  • 5 nm Terme de musique. Agrément que l'on employait autrefois dans le chant français.
  • rechercher