foisonner
vi (foi-zo-né)
- 1Avoir à foison. Cette province foisonne en blés.
Ne faut-il que délibérer, La cour en conseillers foisonne
. [La Fontaine, Fables] - 2Être à foison.
L'accroissement ou le décroissement de ces peuples, le plus ou le moins d'ecclésiastiques, de moines ou religieux qui ne foisonnent que trop dans ce royaume
. [Vauban, Dîme, 185]De ces lieux où l'ennui foisonne, J'ose encore écrire à Paris
. [Voltaire, Poèmes et épîtres]Quant à nos sottises intestines, elles commencent à foisonner un peu moins dans ce moment-ci
. [D'alembert, Lett. à Voltaire, 18 oct. 1760]Mes jeunes rivaux, ma chère, Ont un ciel si gai ! Chez eux la rose foisonne, Chez moi le souci
. [Béranger, Restaur.] - 3Augmenter en volume. Les chaux grasses foisonnent beaucoup.
Se dit de la manière d'apprêter certains mets qui fait qu'ils fournissent davantage à manger, qu'ils font plus de profit. Une carpe à l'étuvée foisonne plus qu'accommodée d'une autre façon.
- 4Multiplier, produire des petits à foison. Les lapins foisonnent beaucoup.
L'anémone foisonne en graine.
PROVERBE
Cherté foisonne, on ménage les choses quand elles sont chères ; et aussi, les marchands apportent quantité de marchandises aux lieux où elles se vendent cher.
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