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fomenté, ée

part. passé. (fo-man-té, tée)
  • 1 Terme de médecine. Sur quoi on a fait une fomentation. La partie fomentée avec du vin tiède.
  • 2 Fig. Des passions fomentées et entretenues dans le coeur. [Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 373] Une vive émulation se mit entre les deux frères, fomentée encore par leur éloignement, qui les réduisait à ne se parler presque que dans des journaux. [Fontenelle, Bernoulli.] Nous ne nous serions pas laissé consumer par une famine fomentée par nos ennemis. [Vertot, Histoire des révolutions arrivées dans le gouvernement de la République romaine] L'amour extrême de sa maison, l'aversion de sa rivale [la France], ses affections les plus chères [de Philippe IV d'Espagne], les plus fomentées, il n'en fallut pas moins pour le jeter dans une incertitude assez grande. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
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