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fornication

nf (for-ni-ka-sion ; en vers, de cinq syllabes)
  • 1Terme dogmatique. Le péché de la chair. Le peuple tombe dans la fornication avec les filles de Moab. [Sacy, Bible, Nombr. XXV, 1] Philippe, landgrave de Hesse, avoue qu'il est tombé très souvent dans la fornication. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]

    Particulièrement. Le péché de la chair entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par aucun voeu. Les oeuvres de la chair sont l'adultère, la fornication, l'impudicité. Nouv. Test. Ep. aux Gal. chap. V, dans RICHELET]

  • 2 Fig. Infidélité du peuple juif abandonnant le vrai Dieu pour les dieux étrangers. Si un homme se détourne de moi pour aller chercher les magiciens et les devins, et s'abandonne à eux par une espèce de fornication, il arrêtera sur lui l'oeil de ma colère. [Sacy, Bible, Lévit. XX, 6] Il engagea les habitants de Jérusalem dans la fornication, et rendit Juda prévaricateur. [Sacy, ib. Paralip. II, XXI, 11] Ô mon peuple, dit le Seigneur, qui vous a donc enivré de ce vin de fornication ? [Massillon, Carême, Enf. prod.] On a traduit par le mot de fornication les infidélités du peuple juif pour des dieux étrangers, parce que chez les prophètes ces infidélités sont appelées impuretés, souillures ; c'est par la même extension qu'on a dit que les Juifs avaient rendu aux faux dieux un hommage adultère. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]
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