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fourcher

(four-ché)
  • 1 vi Faire la fourche, se diviser comme fait une fourche. Un arbre qui fourche.

    Être bifurqué. Mme et Mlle d'Elboeuf passèrent à Fontainebleau sans voir personne, suivant leur proie [M. de Mantoue] jusqu'où le chemin fourchait. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

    Fig. Cette famille, cette race n'a point fourché, elle n'a formé qu'une seule branche.

    Fig. La langue fourche, quand elle prononce un mot pour un autre ; c'est-à-dire elle prend la bifurcation, le mot qu'il ne faut pas. Je ne sais auquel la langue a fourché le premier. [Sévigné, 456]

  • 2 vt Terme d'agriculture. Tirer de terre, avec une fourche, le chiendent que les labours ont arraché.
  • 3Se fourcher, vpron Prendre une disposition fourchue. Ses cheveux se fourchent.

    Se bifurquer. Les Romains avaient construit un grand chemin qui conduisait de Vieux à Bayeux, où il se fourchait pour aller à Saint-Lo et à Cherbourg. [Segrais, Mém. t. II, p. 14]

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