franciser
vt (fran-si-zé)
- 1Donner la forme française à un mot étranger.
- 2Donner les manières françaises.
Pourquoi ce poëte né si tendre [J. Racine] et qu'on accuse d'avoir francisé les héros de l'antiquité, a-t-il mis un peu de dureté dans ce caractère ? .... n'étant pas capable de franciser, comme quelques écrivains, les patriarches et les prophètes
. [Racine L. Traité de la poésie dram. X, 2] - 3Se franciser, vpron Devenir français. Ce mot a fini par se franciser.
Prendre les manières françaises. Cet étranger s'est bien francisé depuis qu'il est à Paris.
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FRANCISER.3Se franciser. Ajoutez :
Genève.... On te voit.... Travailler jour et nuit au faste et vanité, Et faire tout ton Dieu des modes de la France.... Mais, te francisant tant, même jusqu'au saint lieu, As-tu point peur qu'un jour, par ordre du vrai Dieu, Pour mieux te franciser la France ne t'étrille ?[De la Chana, 1698, dans la Conspiration de Compesières, Genève, 1870, p. 95]
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