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gendre

nm (jan-dr')
  • Nom du mari, par rapport au père et à la mère de sa femme. Je vous nommai son gendre et vous donnai sa fille. [Racine, Britannicus] Il en croit nos transports ; et, sans presque m'entendre, Il vient, en m'embrassant, de m'accepter pour gendre. [Racine, Iphigénie en Aulide] Un beau-père aime son gendre, aime sa bru ; une belle-mère aime son gendre, n'aime point sa bru. [La Bruyère, V] Il [Thémistocle] dit que, dans le choix d'un gendre, il aimait mieux du mérite sans bien que du bien sans mérite. [Rollin, Histoire ancienne]

    Fig. Faire d'une fille deux gendres, promettre une chose à deux personnes.

    PROVERBE

    Quand la fille est mariée, il y a assez de gendres, cela se dit de toutes sortes d'affaires, quand, après les avoir faites, on trouve de nouvelles occasions de les faire, dont on ne peut plus profiter.

    Amitié de gendre, soleil d'hiver.

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- REM. Aller gendre est une locution génevoise qui signifie se marier pour avoir une position. Ce monsieur que vous voyez, dans les beaux jours de février, entre deux dames à la promenade, retenant un petit chien lorsqu'on a quelque crainte de la rage, c'est son état, il le sait bien, il est allé gendre. Revue suisse, t. XIII, p. 329]

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