giron
nm (ji-ron)
- 1 Terme de blason. Triangle qui a une pointe longue faite comme une marche d'escalier à vis et qui finit au coeur de l'écu ; ainsi dit de l'acception primitive de giron, qui est pan coupé obliquement. S'il y a plusieurs girons, ils doivent être alternativement de métal et de couleur.
- 2 Par extension du sens de pans de vêtement, l'espace qui s'étend de la ceinture aux genoux d'une personne assise.
Les filles de Darius prisonnières étaient couchées dans le giron de leur grand'mère
. [Vaugelas, Q. C. III, dans le Dict. de RICHELET.]Une femme de peu se présente à sa vue Avec un enfant mort couché dans son giron
. [Mairet, Soliman]Une paysanne sur le giron de laquelle une petite fille est endormie
. [Diderot, Salons de peinture]Fig.
De quelque adresse qu'au giron Ou de Phénix ou de Chiron Il [Achille] eût fait son apprentissage
. [Malherbe, IV, 5]Fig. Le giron de l'Église, la communion des fidèles.
Staphyle ouvrit les yeux, et retourna au giron de l'Église catholique
. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes]Dans un sens plus étendu. Rentrer dans le giron, revenir à une société, à un emploi qu'on avait quitté. Il a été longtemps éloigné de l'Université ; mais il vient de rentrer dans le giron.
- 3 Terme d'architecture. La largeur de la marche d'un escalier, le lieu où l'on pose le pied, par assimilation de la coupe oblique d'une marche d'escalier avec le giron du blason. Ces marches ont tant de décimètres de giron.
Giron droit, celui qui est contenu entre deux parallèles.
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2. GIRON (ji-ron), nm Nom, dans l'Aunis, du pied de veau, arum vulgare, Gloss. aunisien, p. 111.- rechercher