gravier
nm (gra-vié ; l'r ne se lie jamais ; au pluriel, l's se lie : des gra-vié-z aigus)
- 1Gros sable mêlé de fort petits cailloux.
Qu'est-ce en effet pour toi, grand monarque des Gaules, Qu'un tas de sable et de graviers ? Que faire de mon île ? il n'y croît que des saules, Et tu n'aimes que les lauriers
. [Roubin, Placet au roi pour les îles.]Un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule plein de gravier sur un terrain fangeux
. [Boileau, L'art poétique][Caligula] monstre aussi inconséquent qu'insensé, tu affectes le mépris pour les ouvrages de Sénèque, tu les appelles des amas de gravier sans ciment, et tu le veux faire mourir
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque] - 2Petite pierre qui se trouve dans le sédiment des urines.
Ce petit gravier s'étant mis là [dans les voies urinaires], il [Cromwell] est mort
. [Pascal, Pensées]
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2. GRAVIER (gra-vié), nm Nom donné à ceux qui, à Terre-Neuve, étalent au soleil la morue sur les graves ou grèves.- rechercher