guerroyer
vi (ghè-ro-ié ; quelques-uns disent ghè-roi-ié ; d'autres prononcent les deux r : ghèrro-ié ; mais ne prononcer qu'une r est plus usité et plus conforme à la prononciation de guerrier. L'y se change en i devant un e muet : je guerroie, je guerroierai ; à l'imparfait, je guerroyais, nous guerroyions, vous guerroyiez ; au subjonctif, que je guerroie, que nous guerroyions, que vous guerroyiez)
- Terme familier dans le langage moderne ; il était du style élevé dans le langage ancien. Faire la guerre. Les seigneurs féodaux guerroyaient entre eux.
Faut-il guerroyer dans le Nord, Priez pour moi ; je suis mort, je suis mort
. [Béranger, Mort viv.]Fig.
Il est vrai qu'elle [Mme de Genlis] s'est mise à guerroyer fort gratuitement, et, qui pis est, fort maladroitement contre les philosophes
. [La Harpe, Corresp. t. IV, f° 63, dans POUGENS]Activement.
Et vous le mènerez guerroyer Les peuples du Tibre....
[Scarron, Virgile travesti]Venez-vous-en avec moi, car je veux guerroyer le roi mon seigneur
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]
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