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hébété, ée

part. passé (é-bé-té, tée) d'hébéter
  • J'en ai l'esprit tout hébété. [Régnier, Stances rel.] Mais il est devenu comme un homme hébété. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur] Je laisse aux doucereux ce langage affecté, Où s'endort un esprit de mollesse hébété. [Boileau, Satires] Il [Socrate] était fort laid, et, outre sa laideur, il avait dans sa physionomie quelque chose d'hébété et de stupide. [Rollin, Histoire ancienne] Être heureux comme un roi, dit le peuple hébété. [Voltaire, Disc. 1] Les nations hébétées demeuraient dans le silence. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Tout le monde se regardait avec des yeux hébétés. [Voltaire, Aventure de la mémoire.]

    Substantivement. On institue des prêtres, on brûle de l'encens, on présente des sacrifices à l'âme d'un hébété [l'empereur Claude]. [Guez de Balzac, Le Prince] Écrire en sage et vivre en hébété.... Muses, gardez vos faveurs pour quelque autre. [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]

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