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héberger

vt (é-bèr-jé. Le g prend un e devant a et o ; j'hébergeais, nous hébergeons)
  • 1Loger, recevoir chez soi. Notre petit château espère toujours d'avoir l'honneur de vous héberger, quand vous prendrez le chemin de la France. [Voltaire, Correspondance] Présentez-vous chez le docteur en habit de cavalier, avec un billet de logement ; il faudra bien qu'il vous héberge. [Beaumarchais, Le barbier de Séville, ou La précaution inutile]

    Par extension. Chez les loups qu'hébergeait ce lieu peu fréquenté. [La Fontaine, Pet. chien.]

    Fig. ....d'où vient qu'aussi Je ne puis héberger cette capricieuse [la Fortune] ? [La Fontaine, Fables]

  • 2 Terme de salines. Héberger la muire, charger d'eau le poêle.
  • 3V. n. (emploi qui est peu usité). Nous avons passé plus de dix ponts qui n'étaient gardés de personne, et, partout où nous avons hébergé, nos hôtes n'ont point fait de difficulté de prendre de l'argent de nous. [Voiture, Lettres]
  • 4S'héberger, vpron En termes d'architecture, s'adosser sur et contre un mur mitoyen.

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Héberger la moisson, la rentrer. Ajoutez-vous un jour à la semaine, ou si vous vous chargez d'héberger la moisson et de labourer les champs ? [Proudhon, La célébration du dimanche, 1868, in-12, p. 140]

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