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haillon

nm (ha-llon, ll mouillées, et non ha-yon)
  • 1Vieux lambeau de toile ou d'étoffe. Quittez à cette heure ces vieux haillons. [Vaugelas, Q. C. IV, 1] C'est Timon qui cultive un champ pierreux ; dieux ! comme il est fait, au prix de ce qu'il était autrefois ! le voilà tout crasseux et tout couvert de haillons. [D'ablancourt, Lucien, Timon.] La paresse toujours endormie sera vêtue de haillons. [Sacy, Prov. de Salom. XXIII, 20] Il [le Tasse] alla à pied, couvert de haillons, depuis Ferrare jusqu'à Sorrento, dans le royaume de Naples, trouver une soeur qu'il y avait et dont il espérait quelque secours. [Voltaire, Ess. poés. ép. ch. 7] Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile. [Musset, Poés. nouv. Nuit de décembre.]

    Par extension. Les pompes du monde que saint Augustin appelle avec raison les haillons du diable. [Nicole, Essais, t. III, p. 324, dans POUGENS]

    Fig. Des expressions ignobles dans la bouche d'un grand personnage sont des haillons qui couvrent un roi. [La Harpe, Cours de littér. t. VII, p. 87, dans POUGENS]

  • 2 Terme d'ardoisière. Petite hutte où travaillent les ouvriers.
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