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haras [1]

nm (ha-râ ; l's se lie ; un ha-râ-z agrandi)
  • 1Lieu où l'on loge des étalons et des juments pour élever des poulains. Il y avait plusieurs haras en Perse et en Médie ; mais dans cette dernière province ceux du lieu nommé Nisée étaient les plus renommés, et c'était de là qu'était fournie l'écurie du roi. [Rollin, Histoire ancienne] Les chevaux arabes ont peuplé l'Égypte, la Turquie et peut-être la Perse, où il y avait autrefois des haras très considérables. [Buffon, Quadrupèdes]
  • 2 Particulièrement. Établissement dans lequel sont entretenus les reproducteurs de l'espèce chevaline pour la multiplication et l'amélioration. Il ne faut pas oublier l'établissement des haras en 1667 ; ils étaient absolument abandonnés auparavant. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]

    Haras sauvages, haras qu'on voit en Pologne et en Russie, et qui sont composés communément d'un millier de chevaux de tout âge, de tout sexe, poussés, pendant toute l'année, de pâturage en pâturage par leurs conducteurs.

    Haras demi-sauvages, haras où les animaux sont abandonnés à eux-mêmes pendant une partie de l'année, mais où l'homme intervient par divers soins.

    Haras parqués, haras qui seuls méritent ce nom et où tout est disposé pour la production et l'amélioration.

    Haras d'amélioration, ou de tête, ou de pépinière, ou de souche, ceux dans lesquels on ne trouve que des reproducteurs d'élite et susceptibles d'améliorer l'espèce.

    Haras de production, ceux où l'on a surtout pour but la multiplication, la reproduction.

    Haras de mulet, lieu où on fait des croisements d'ânes et de juments.

  • 3Les étalons et les cavales, renfermés dans le haras. Tout le haras prit peur.
  • 4 Au pl. L'administration des haras. Il est employé aux haras.
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