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houppelande

nf (hou-pe-lan-d')
  • Espèce de douillette ou vêtement long, ouaté, non ajusté, à manches, à col plat, que les hommes mettaient par-dessus leur habit, et que les prêtres portent encore l'hiver par-dessus leur soutane. Sous sa houppelande Logeait le coeur d'un dangereux paillard. [La Fontaine, Herm.] Le sire Jean de Montagu fut conduit du petit château aux halles, haut assis sur une charrette, vêtu de sa livrée, à savoir d'une houppelande mi-partie de rouge et de blanc, le chaperon de même, une chausse rouge et l'autre blanche, des éperons dorés, les mains liées, deux trompettes devant lui. [Saint-foix, Ess. Paris, Oeuv. t. IV, p. 113, dans POUGENS]

    En général, vêtement large qui se met par-dessus l'habit.

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HOUPPELANDE. - ÉTYM. M. Bugge, Romania, n° 10, p. 163, qui ajoute aux formes congénères l'esp. sopalanda et le portug. opalanda, propose une conjecture sur l'origine fort incertaine de houppelande. Ce serait le latin palla, qui était, comme la houppelande, un vêtement long, non ajusté à la taille que l'on mettait par-dessus son habit. Palla aurait donné oppallare, formé comme oppalliare, obnubilare et appuyé par depallare, qui se trouve dans Tertullien. D'oppallare serait sorti le substantif néo-latin oppallanda (comp. guirlande, offrande, viande, etc.), qui est le français houppelande. Cela est ingénieux, mais manque de soutiens historiques.

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