housse
- 1Sorte de couverture attachée à la selle et couvrant les parties postérieures et latérales du ventre du cheval. Housse de drap. Housse de velours.
Housse de pied, ou housse en souliers, housse qui non-seulement couvre en partie la croupe du cheval, mais dont les côtés descendent plus bas que la jambe du cavalier.
Housse en bottes, housse qui ne couvre que la croupe du cheval.
Housse traînante, housse de cheval qui pend presque jusqu'à terre par les côtés.
Chevaux de main ornés de brides à plaques et clous d'argent.... d'étriers dorés et quelquefois d'argent massif, avec de grandes housses traînantes, à la manière des Turcs
. [Voltaire, Histoire de Charles XII]Housse du collier, la peau de mouton ou autre qui couvre souvent cette partie du harnachement des chevaux de trait.
En housse, à cheval.
Le vice qui, pompeux, tout mérite repousse Et va, comme un banquier, en carrosse et en housse
. [Régnier, Satires]Que dit-il [l'âne] quand il voit, avec la mort en trousse, Courir chez un malade un assassin en housse ?
[Boileau, Satires]La couverture du siége du cocher.
Housse de carrosse, couverture de velours ou d'écarlate que les princesses et les duchesses faisaient mettre, quand il leur plaisait, sur l'impériale de leur carrosse.
- 2Couverture d'étoffe légère dont on se sert pour garantir les meubles de prix. Une housse de fauteuil.
- 3Anciennement, couverture que les paysannes se mettaient sur la tête et les épaules pour se garantir de la pluie et du froid.
- 4Anciennement, lit en housse, lit qui avait des pentes descendant jusqu'en bas, et non des rideaux se tirant sur des tringles.
On tira les housses de son lit [du roi] et de celui du maréchal de Villeroy
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] - 5Enveloppe qui couvrait le bouclier des chevaliers.
Si le chevalier voulait rester inconnu, il couvrait son écu d'une housse
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]
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Le moulage sur le tour dit à la housse consiste à ébaucher grossièrement la pièce à la manière ordinaire, puis à la placer toute fraîche encore dans un moule généralement creux que le tour met en mouvement ; pendant la rotation, on comprime la pâte contre le moule soit à la main, soit avec une éponge humide, de manière à lui en faire prendre exactement la forme. [P. Poiré, Notions de chimie, p. 192, Paris, 1869]
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