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héraut

nm (hé-rô ; le t se lie dans la prononciation soutenue : un hé-rô-t envoyé.... ; au pluriel, l's se lie : des hé-rô-z envoyés....)
  • 1Dans l'antiquité, officier chargé de publications solennelles, et de diverses fonctions dans les cérémonies publiques. Le caducée d'un héraut. La personne des hérauts était sacrée. On envoya un héraut pour sommer les habitants de se rendre. [Vaugelas, Q. C. III, 1] Malheureux, j'ai servi de héraut à sa gloire ! [Racine, Esther]

    Fig. Celui qui annonce. Je suis le médecin de l'âme et le héraut de la liberté et de la vérité, D'ABLANCOURT, Lucien, Philosophes à l'encan. Un rossignol tomba dans ses mains [du milan] par malheur, Le héraut du printemps lui demande la vie. [La Fontaine, Fables]

  • 2Dans le moyen âge, officier qui faisait diverses proclamations ou messages, et dont une des fonctions était de régler les fêtes de chevalerie et de tenir registre des noms et des blasons des chevaliers. Le héraut faisait les défis publics, les trêves et les traités de paix, et annonçait les tournois. [Abbé de Choisi, Hist. de Phil. de Valois, dans RICHELET] Louis XII envoya un héraut d'armes annoncer la guerre au doge ; il redemandait le Crémonais, qu'il avait cédé lui-même aux Vénitiens, quand ils l'avaient aidé à prendre le Milanais. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]

    Du temps de l'ancienne monarchie, officiers qui servaient pour les cérémonies des mariages et des sacres des rois, des publications de paix, etc. Ils étaient au nombre de vingt-huit, dont le premier, qui était roi d'armes, se nommait Montjoie Saint-Denis, ancien cri de guerre des Français.

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