implorer
vt (in-plo-ré)
- 1Supplier avec instance et pour ainsi dire avec pleurs.
Ce dieu tutélaire Ne sera pas en vain imploré par mon père
. [Racine, Phèdre]Moi jalouse ! et Thésée est celui que j'implore
. [Racine, ib. IV, 6]J'ose vous implorer et pour ma propre vie, Et pour les tristes jours d'un peuple infortuné....
[Racine, Esther]L'on n'implore plus Que le nom de Sénèque et l'appui de Burrhus
. [Racine, Britannicus]Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient [ô Dieu], pour mes tristes enfants
. [Voltaire, Zaïre] - 2Demander instamment et comme avec pleurs.
Ce catéchisme [du concile de Trente] nous fait bien entendre l'extrême différence qu'il y a entre la manière dont on implore le secours de Dieu et celle dont on implore le secours des saints
. [Bossuet, Expos. de la doctr. cath. 4]Seigneur, je viens pour elle implorer votre appui
. [Racine, Iphigénie en Aulide]Je n'ai point imploré ta puissance immortelle
. [Racine, Phèdre]Et je me flatte encore De mériter de vous ce secret que j'implore
. [Lamotte, dans DESFONTAINES]Un esclave, seigneur, D'un entretien secret implore la faveur
. [Voltaire, Brutus]Implorer le bras séculier, se dit de la justice ecclésiastique qui demande aux juges séculiers de faire mettre à exécution ses arrêts.
- rechercher