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impudent, ente

adj. (in-pu-dan, dan-t')
  • 1Qui offense, qui viole la bonne honte. Voilà deux impudentes carognes. [Molière, Monsieur de Pourceaugnac]

    Substantivement. Un impudent. Une impudente. Impudente ! appeler un jargon le langage Fondé sur la raison et sur le bel usage ! [Molière, Les femmes savantes] Vous êtes un sot, un maraud, un coquin et un impudent. [Molière, L'avare] L'impudent est facile à définir : il suffit de dire que c'est une profession ouverte d'une plaisanterie outrée, comme de ce qu'il y a de plus contraire à la bienséance. [La Bruyère, Théophraste, X]

  • 2Il se dit aussi des choses. Je sais que vous êtes dur, que votre esprit est rebelle et votre front impudent. [Pascal, Appendice aux Pensées, 52, prophéties, éd. LAHURE, 1860] D'où lui vient, cher ami, cette impudente audace ? [Racine, Esther] Les calomnies impudentes d'un Suillius, le plus méprisable des hommes de ce temps. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]

SYNONYME

IMPUDENT, ÉHONTÉ. L'impudent est celui qui n'a pas de pudeur ; l'éhonté est celui qui n'a pas de honte. Être éhonté est donc plus fâcheux qu'être impudent. L'impudent viole les bienséances, l'éhonté se joue de l'honnêteté et de l'honneur. Impudent est un reproche qui offense plus l'oreille de celui à qui on l'adresse ; éhonté est un reproche qui frappe un mal moral plus profond.

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