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interdit, ite [1]

part. passé (in-tèr-di, di-t') d'interdire
  • 1Dont il est défendu d'user. Les Grecs prenaient d'autres libertés qui nous sont rigoureusement interdites ; par exemple, de répéter souvent dans la même page des épithètes, des moitiés de vers, des vers même tout entiers. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]
  • 2À qui il est défendu d'exercer ses fonctions soit ecclésiastiques, soit civiles. On croit M. de Paris interdit ; il ne dit plus la messe. [Sévigné, 443]
  • 3Qui est privé, par autorité de justice, de la libre disposition de ses biens et même de sa personne. Un fou interdit.

    Substantivement. L'interdit est assimilé au mineur pour sa personne et pour ses biens. [Code Napoléonien]

  • 4Étonné, troublé, qui ne peut répondre, ou qui ne sait ce qu'il fait. ce qu'il dit. Notre abord le rend tout interdit. [Corneille, Sertorius] Je ne m'étonne plus qu'interdit et distrait, Votre père ait paru nous revoir à regret. [Racine, Iphigénie en Aulide] Ils jetèrent tous les yeux sur Pauline, qui parut assez interdite. [Fontenelle, Jugem. de Pluton.] Hamilton, plus interdit et plus confondu que lui, n'était pas trop en état de lui donner des conseils. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Madame, j'ai autre chose à dire ; je suis si interdit, si tremblant que je ne saurais parler. [Marivaux, Les fausses confidences] Les ouvriers, d'abord interdits d'avoir un souverain [le czar Pierre] pour compagnon, s'y accoutumèrent familièrement. [Voltaire, Histoire de l'empire de Russie sous Pierre le Grand]
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