intimider
vt (in-ti-mi-dé)
- 1Donner de la timidité, de la crainte à quelqu'un.
Ce mot déjà vous intimide !
[Corneille, Héraclius, empereur d'Orient]L'Écriture a pourvu de passages pour consoler toutes les conditions, et pour intimider toutes les conditions
. [Pascal, Pensées]Tout ce qui parle au souverain, tout ce qui l'approche, les gagne ou les intimide [certains juges]
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Les Romains vantent leur Clélie et ses compagnes, dont la hardiesse à traverser le fleuve étonna et intimida le camp de Porsenna
. [Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte]Il [Xychus] commença d'abord par nier tout, mais faiblement, et de manière qu'on vit bien que, pour peu qu'on l'intimidât, il découvrirait tout ce qu'on voulait savoir
. [Rollin, Histoire ancienne]Tu me parles toujours comme un juge implacable Qui sur son tribunal intimide un coupable
. [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète]Le président le Maître prit la place de Brisson, sans être intimidé par la catastrophe de son prédécesseur
. [Voltaire, Histoire du parlement de Paris]Lord Nelvil avait une dignité dans les manières qui intimidait Corinne
. [Staël, Corinne, ou l'Italie] - 2S'intimider, vpron Prendre peur.
Par les peines d'un autre aucun ne s'intimide
. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste]À l'aspect du péril si ma foi s'intimide, ....Conserve l'héritier de tes saintes promesses, Et ne punis que moi de toutes mes faiblesses
. [Racine, Athalie]À la fin de la journée, Sextius s'asseyait sur la sellette.... il s'interrogeait et se répondait.... le vice s'intimidera, quand il saura que, tous les soirs, il sera mis à la question
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]
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