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intrure

vt (in-tru-r')
  • défectif, usité seulement aux temps composés. Introduire sans droit et sans titre. C'est par le secours de pareilles preuves [preuves de vraisemblance] que l'abbé Constantin Cajetan a intrus tant de faux bénédictins dans son ordre, Mém. de Trévoux, 1725, t. I, 136.

    S'intrure, vpron S'introduire sans droit ni titre. Ce n'est pas ainsi qu'en a usé M. Vermeil, le véritable avocat de la cause dans laquelle vous vous êtes intrus pour la gâter. [Voltaire, Pol. et législ. Rép. à l'écrit d'un avocat]

    Particulièrement. S'introduire par force ou parruse, ou contre le droit et sans titre, dans quelque dignité ecclésiastique. Que sera-ce de ceux qui se sont intrus dans le sanctuaire ? [Massillon, Conf. Vocat. à l'ét. ecclés. 2]

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INTRURE.

S'intrure. Ajoutez : Ils se sont intrus contre les canons. [Am. Thierry, Rev. des Deux-Mondes, 1er avril 1872, p. 520] Étienne au contraire s'était intrus violemment sur un siége occupé par un autre. [Am. Thierry, ib. p. 517]

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