intrus, use
part. passé (in-tru, tru-z') d'intrure
- 1Introduit, contre le droit, dans quelque dignité ecclésiastique. Un évêque intrus. Une abbesse intruse.
Si vous êtes intrus dans le lieu saint
. [Massillon, Carême, Vocat.]Une nation superstitieuse où l'on croyait abominables les fonctions qu'avait pu faire un patriarche qu'on croyait intrus
. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]Prêtres intrus, nom qui a été donné, dans la Révolution française, aux prêtres assermentés ou constitutionnels, c'est-à-dire qui avaient prêté serment à la constitution civile du clergé.
Substantivement.
La main invisible de Dieu vous repoussera comme un intrus et un profanateur
. [Massillon, Conf. Vocat. à l'ét. ecclés. 2]Quiconque s'appelle lui-même est un intrus
. [Massillon, ib. Exemple.] - 2Introduit illégitimement dans quelque fonction que ce soit. Intrus dans cette charge.
Substantivement.
Britannicus est en âge de régner ; c'est l'héritier légitime du trône occupé par un intrus à la faveur d'une adoption
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque] - 3 nm Celui qui s'introduit quelque part sans être invité ou sans avoir qualité pour y être admis. Nous nous aperçûmes qu'il y avait plusieurs intrus parmi nous.
- rechercher