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lavage

nm (la-va-j')
  • 1Action de laver. Le lavage des laines. Le lavage des vitres.

    Trop grande quantité d'eau répandue pour laver. Vous avez jeté trop d'eau sur ce plancher ; quel lavage avez-vous fait là ?

    Chez les relieurs, action de laver et nettoyer les livres salis et les estampes. Le lavage et la restauration des livres.

    Dans les mines, opération qui consiste à soumettre le minerai à l'action d'un courant d'eau. Le lavage des métaux. Or de lavage.

    Eaux de lavage, les eaux qui, passées sur des terres salpêtrées, ne sont pas assez chargées de sels nitreux pour être soumises avec avantage à l'évaporation, et que l'on est obligé de passer sur de nouvelles terres.

  • 2 Par extension, trop grande quantité d'eau mise dans un potage, dans une boisson, etc. Vous avez mis trop d'eau dans ce vin, ce n'est qu'un lavage. Cette soupe n'est qu'un lavage. On dit souvent en ce sens : une lavasse, de la lavasse.

    Terme de médecine. Émétique en lavage, se dit de l'administration de l'émétique comme purgatif dans une grande quantité d'eau (5 à 10 centigrammes dans un litre d'eau).

  • 3L'eau ou tout autre breuvage, pris en trop grande quantité. Vous vous trouverez mal de tout ce lavage.
  • 4Eau médicamenteuse employée à laver une partie malade. Je fais des lavages à mes mains, de l'ordonnance du vieux de Lorme, qui au moins me donnent de l'espérance. [Sévigné, 258] Est-il possible que dans le pays des bains chauds vous trouviez le moyen de laisser périr vos pauvres jambes, que vous ne sentez que par des douleurs ? n'y a-t-il point de lavages qui puissent vous ramener les esprits à ces parties comme abandonnées ? [Sévigné, 22 sept. 1680]
  • 5 Fig. Dans une espèce d'argot du jour, lavage se dit pour vente, dépense, liquidation ruineuse (voir LAVER). Barbet n'avait pas prévu ce lavage ; il croyait au talent de Lucien. [Honoré de Balzac, Un grand homme de province à Paris, chap. 39]
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