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lavement

nm (la-ve-man)
  • 1Il ne se dit au propre pour l'action de laver qu'en termes d'église et dans ces locutions-ci : le lavement des pieds ; le lavement des mains ; le lavement des autels

    Le lavement des pieds, tableau représentant Jésus-Christ qui lave les pieds des apôtres.

    Fig. Le baptême, dit-il [Jurieu], ne nous applique ou communique le sang de Jésus-Christ que par forme de lavement. [Bossuet, Euchar. II, 3]

    Terme d'alchimie. Lavement des philosophes, opération par laquelle l'humide s'élève, circule et retombe sur la matière noire, qui ainsi devient blanche.

  • 2 Par extension, remède liquide qu'on introduit par l'anus dans les intestins. Il me semble toujours que je vois une douzaine de lavements qui me couchent en joue. [Molière, Monsieur de Pourceaugnac] Que voulez-vous faire ?Prendre ce petit lavement-là : ce sera bientôt fait. [Molière, Le malade imaginaire] Cette humeur âcre [la bile], en les picotant [les intestins], les agite et leur sert comme d'une espèce de lavement naturel pour leur faire jeter les excréments. [Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même] Et même elle refuse, étant fort enrhumée, De prendre un lavement lorsqu'il sent la fumée. [Boursault, Merc. gal. I, 1] Il faut dire de lui comme le régent disait d'un homme qui prenait force lavements à la Bastille : il n'a que ce plaisir-là. [D'alembert, Lett. à Voltaire, 3 janv. 1765]

    Populairement et fig. Un lavement, un homme tourmentant et importun.

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