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libation

nf (li-ba-sion ; en vers, de quatre syllabes)
  • 1 Terme d'antiquité. Action de répandre, soit du vin, soit une autre liqueur, en l'honneur d'une divinité. Alexandre immola un taureau à Neptune, et, pour faire une offrande aux dieux marins, il jeta dans la mer le vase d'or dont il s'était servi pour faire les libations. [Du Ryer, Suppl. à Quinte Curce, II, 3] Alors il immolera l'holocauste, et il le mettra sur l'autel avec les libations qui doivent l'accompagner. [Sacy, Bible, Lévit. XIV, XIX, 20] Tu sais combien je hais leurs fêtes criminelles, Et que je mets au rang des profanations Leurs tables, leurs festins et leurs libations. [Racine, Esther] Ce fut l'usage indigne et sensuel que les enfants d'Héli faisaient des dons faits à l'autel et du revenu de leur sacerdoce, qui livra l'arche sainte aux Philistins, et qui fit cesser pour quelque temps dans Israël la libation et le sacrifice. [Massillon, Confér. reven. ecclés.]
  • 2 Au pluriel. Familièrement et par allusion. Des libations, nombreux coups de vins, bus par plaisir plus que par besoin. Nous avons fait à ce dîner de nombreuses, d'amples libations.
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