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libraire

nm (li-brê-r')
  • 1Au moyen âge, religieux qui, dans les monastères, était chargé de transcrire et de garder les livres (copiste de livres est le sens propre dans le latin).
  • 2 Par extension, celui qui fait le commerce des livres. Un libraire, imprimant les essais de ma plume, Donna, pour mon malheur, un trop heureux volume. [Boileau, Epîtres] Un pauvre savant qui avait travaillé dix ans pour les libraires à Amsterdam. [Voltaire, Candide, ou L'optimiste] Les libraires hollandais gagnent un million par an, parce que les Français ont eu de l'esprit. [Voltaire, Mél. littér. À un premier commis.] On ne goûtait plus que ce qui venait de ce pays [l'Angleterre], ou qui passait pour en venir ; les libraires, qui sont des marchands de modes, vendaient des romans anglais comme on vend des rubans et des dentelles de point, sous le nom d'Angleterre. [Voltaire, ib. À l'Acad. fr.] À la honte aguerris, ces forbans littéraires Ont mis leur conscience aux gages des libraires. [Chénier M. J. la Calomnie.]

    Au féminin. On dit une libraire, et aussi une marchande libraire.

    Libraire-éditeur, celui qui achète des manuscrits et fait imprimer des livres à ses frais.

    Libraire d'assortiment ou commissionnaire, celui qui, moyennant un droit de commission, s'occupe du placement et de l'expédition des ouvrages fabriqués par les éditeurs.

    Imprimeur-libraire, imprimeur qui est en même temps libraire.

    Commis libraire, ou commis de librairie, commis dans une librairie.

    Libraire juré, libraire qui prêtait un serment rédigé par l'université de Paris et contenant l'obligation d'observer les règlements.

  • 3Se dit aussi des personnes qui louent des livres, qui tiennent un cabinet de lecture.
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